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Vous avez envoyé votre manuscrit à plusieurs maisons d’édition et les réponses ne sont pas celles que vous espériez ? Ne vous découragez pas : depuis quelques mois, les éditeurs font face à un trop-plein de manuscrits reçus ; si bien qu’il est encore plus difficile pour un auteur débutant d’être publié.
Cela étant, ces retours ne doivent pas vous faire perdre espoir. D’autres causes, totalement remédiables, peuvent être à l’origine de ces refus.
Passons en revue les erreurs commises le plus souvent, afin de rectifier le tir et mettre toutes les chances de votre côté !
Le secteur éditorial est extrêmement vaste. Il n’est pas rare qu’un auteur fasse parvenir le même manuscrit à de nombreuses maisons d’édition. Pourtant, toutes possèdent leur propre ligne éditoriale, leurs propres critères et leurs propres règles.
Avant de démarcher des maisons d’édition, il vous faut donc cibler celles qui seront en mesure d’étudier votre ouvrage. Par exemple, certains auteurs envoient des planches de bandes dessinées à des éditeurs qui ne publient pas d’ouvrages illustrés. Ces erreurs sont bien plus fréquentes qu’il n’y paraît. Bien sélectionner au préalable les éditeurs selon leurs publications augmentera vos chances et vous évitera une perte de temps non négligeable.
Pour vérifier si votre récit correspond à la ligne éditoriale d’une maison d’édition, vous pouvez regarder le catalogue de cette dernière.
Cela peut sembler être une évidence pour nombre d’entre vous, mais relire un manuscrit avant de l’envoyer à une maison d’édition est primordial. Pour cela, n’hésitez pas à solliciter l’aide d’une tierce personne. Un avis extérieur est toujours bénéfique. De nombreuses fautes, jusqu’alors invisibles à vos yeux, pourraient être ainsi relevées et corrigées. Imaginez lire un ouvrage bourré de fautes. Eh bien, pour un éditeur aussi, cela est désagréable et nuit même grandement à l’appréciation du texte !
Une relecture minutieuse et attentive peut également mettre en avance d’importantes faiblesses stylistiques, qui ne pardonnent pas :
Autre point primordial à prendre en compte : le nombre de page que contient votre tapuscrit. Bien souvent, les maisons d’édition reçoivent de très courts livres. Avec si peu de matière, il est difficile pour un comité de lecture d’évaluer tout le potentiel littéraire d’un ouvrage à sa juste valeur. Constituer un objet « livre » sera également compliqué sans un nombre de pages minimum.
Les éditeurs voient défiler sous leurs yeux de nombreuses candidatures. Veillez donc à leur offrir quelque chose d’unique et d’irréprochable !
Donnez-vous le temps de comprendre la raison de ces refus. Parfois, les maisons d’édition font un retour et donnent quelques conseils et pistes à suivre pour modifier ce qui ne convenait pas lors du premier envoi. Analysez ces retours : ils vous aideront à progresser.
Et surtout, point non négligeable, n’oubliez pas que l’édition exige beaucoup de patience. Personne ne devient écrivain du jour au lendemain. Ne baissez pas les bras car, s’il en vaut la peine, votre texte trouvera toujours un éditeur.
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