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Vous venez d’apporter la touche finale à votre ouvrage et souhaitez le faire éditer ? N’hésitez pas !
Seulement, avant d’envoyer un manuscrit à un comité de lecture chargé d’examiner votre ouvrage sous toutes ses coutures, il est nécessaire de respecter certaines règles de présentation et de bien mettre en page son manuscrit. En effet, un manuscrit correctement présenté est une excellente manière de mettre en valeur votre plume et d’éblouir les éditeurs, tandis qu’une mauvaise mise en page intérieure nuira fortement à son appréciation.
Chaque maison d’édition a ses propres exigences en matière de normes éditoriales. Mais en règle générale, certaines polices, couleurs ou encore tailles d’écriture appliquées rebutent fortement les maisons d’édition.
Voici un petit tour d’horizon des réflexes qu’il vous faudra adopter pour soigner la présentation de votre ouvrage.
La première chose à laquelle penser au moment de mettre en page son manuscrit est la police d’écriture. Quelle police d’écriture choisir ?
Le mot d’ordre est simplicité. La personne qui reçoit et découvre votre ouvrage doit pouvoir se concentrer sur sa qualité littéraire uniquement.
Afin de présenter un ouvrage clair et aéré, misez sur des polices d’écriture avec empattement (serif en anglais). Généralement, la taille recommandée est 12 px (pixels) et le texte est justifié.
Les polices les plus connues sont :
Ce sont les caractères d’imprimerie les plus utilisés.
Préinstallées sur toutes les machines, ces polices d’écriture sont simples à lire et vous pouvez être sûrs que l’écran de votre ordinateur ne les déformera pas lors de la lecture.
Selon certaines études, ces polices auraient même certains atouts marketing puisqu’inconsciemment, elles renverraient au cerveau des impressions d’élégance et des valeurs traditionnelles.
Pour autant, si vous souhaitez apporter une touche de fantaisie à votre ouvrage, n’hésitez pas à détourner ces codes en appliquant aux titres et sous-titres de vos chapitres une police d’écriture qui sorte de l’ordinaire.
Vous pouvez retrouver différents types de polices d’écriture sur ce site : Dafont
Une fois votre police d’écriture choisie, un second élément est important pour bien mettre en page son manuscrit. Il s’agit de la page titre.
La page Titre est primordiale car elle indique instantanément aux lecteurs ce qu’ils s’apprêtent à lire.
Veillez donc à ne pas l’oublier et à ne pas la confondre avec la couverture de votre ouvrage car il s’agit de deux éléments bien distincts.
La page Titre est une source d’informations utiles à l’éditeur. Elle doit donc contenir en priorité :
Enfin, pour mettre en page son manuscrit, il faut faire attention au corps du manuscrit.
Là encore, il n’y a rien d’inédit : il vous faut être simple. Pour cela, appliquez les règles élémentaires rédactionnelles et organisez vos idées en plusieurs paragraphes, que vous commencerez par des alinéas. De plus, tout espace entre les paragraphes doit être supprimé. La lecture doit être fluide.
Pour la mise en page de dialogues, nous avons consacré un article à ce sujet. N’hésitez pas à vous y référer.
Toutes les pages de votre manuscrit (à l’exception de la page Titre) doivent être numérotées. Nous vous conseillons également d’ajouter votre nom, prénom et titre de l’ouvrage en pied de page. Il sera alors plus simple pour l’éditeur d’avoir systématiquement toutes les informations capitales sous les yeux.
Enfin, séparez vos chapitres uniquement à l’aide d’un saut de page. Si vous rédigez une pièce de théâtre, faites de même pour les actes. Concernant les scènes, l’utilisation d’un astérisque suffit.
Vous l’aurez compris, le manuscrit que vous envoyez aux maisons d’édition doit être simple et épuré. Lorsqu’un éditeur découvre votre ouvrage, c’est sur son contenu qu’il doit se concentrer et c’est votre plume qu’il doit juger uniquement.
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Crédit image : pixabay