Le blog
Depuis plusieurs années, publier ses textes sur Internet est devenu monnaie courante. En partageant leurs textes sur les réseaux sociaux ou sur un blog, les auteurs, qu’ils soient confirmés ou pas, minimisent parfois le risque de les rendre publics. Pourtant, toute visibilité n’est pas bonne à prendre et il n’est pas rare que leurs écrits soient repris et publiés ailleurs.
Le plagiat est l’une des craintes principales de n’importe quel auteur. Et pour cause, voir ses propres mots subtilisés, utilisés et revendiqués par quelqu’un d’autre entraîne un fort sentiment d’impuissance.
Si vous êtes concerné par cette appréhension, soyez rassuré : il existe différentes manières de protéger son manuscrit contre le plagiat.
La SGDL est probablement l’un des organismes les plus connus en matière de protection contre la copie et le plagiat de manuscrit. De nombreux auteurs utilisent ce service.
Pour protéger votre manuscrit, il vous faudra le faire parvenir directement à la SGDL, localisée à Paris, ou par la Poste, en apposant votre signature sur le rabat de fermeture. Le coût de cette démarche est de 45 euros, pour une durée de quatre ans. La SGDL vous proposera, au terme de ces quatre années, de renouveler votre demande.
Le dépôt de votre manuscrit vous sert à prouver que vous êtes bel et bien le premier créateur de votre ouvrage et fournit un commencement de preuve par écrit devant les tribunaux.
Si cette démarche vous intéresse, n’hésitez pas à vous rendre sur le site internet de la SGDL, qui explique point par point chaque procédure.
Ce service de dématérialisation permet de déposer votre manuscrit en format numérique, toujours auprès de la SGDL.
Pour protéger votre œuvre, il vous suffit de vous rendre sur ce site, de vous identifier, et de télécharger votre manuscrit.
À noter que si, entre-temps, vous apportez des modifications à votre ouvrage, il vous sera conseillé de le transmettre à nouveau à la société.
Depuis la Loi n° 2000-230 du 13 mars 2000 portant adaptation du droit de la preuve aux technologies de l’information et relative à la signature électronique, vous pouvez faire protéger votre manuscrit contre tout plagiat en vous l’envoyant par mail.
En cas de reproduction, cela permettra d’attester que votre œuvre a été rédigée en premier.
Pour cela, il vous suffit de vous envoyer, à partir d’un service de messagerie tel que Gmail, Outlook ou encore Yahoo (autrement, le mail n’aura aucune valeur pour les juridictions), un mail contenant votre manuscrit en pièce jointe, accompagnée de votre véritable nom, ou pseudonyme, si vous en utilisez un.
Si votre manuscrit est imprimé et non en format numérique, vous pouvez tout à fait vous l’envoyer par recommandé avec accusé de réception.
Le principe est le même : pensez bien à signer de votre vrai nom et de votre pseudonyme votre envoi. Une fois votre enveloppe reçue, ne l’ouvrez pas car le cachet daté de la Poste fait office de preuve d’antériorité pour votre ouvrage.
Peu utilisées, mais très efficaces et peu coûteuses, ces astuces sont des réflexes que nous vous conseillons d’adopter avant de faire publier votre livre.
Réalisée auprès de la BnF – la Bibliothèque nationale de France –, par les éditeurs ou les auteurs lorsqu’ils sont autoédités, cette démarche est une obligation légale et permet de servir de preuve pour établir la date de création de votre œuvre, afin de vous en assurer la paternité.
Pour les plus curieux, nous avons rédigé un article très complet sur le sujet ! N’hésitez pas à aller le découvrir.
Il existe de nombreuses façons d’assurer la protection d’un manuscrit. Si cela ne s’impose pas de prime abord, cela peut vite s’avérer nécessaire en cas de plagiat.
Si vous faites le choix d’envoyer votre manuscrit aux Éditions Baudelaire, il est utile de vous rappeler que nous vous garantissons une confidentialité totale, ainsi que la protection de votre œuvre et de vos droits.